Note de conjoncture
Les marchés actions vers de nouveaux sommets ?
Après un trou d’air en avril, les marchés actions sont repartis à l’assaut de nouveaux records en anticipation d’une accélération du cycle d’assouplissement monétaire rendue possible par une poursuite de la désinflation et d’un atterrissage en douceur de l’économie mondiale.
Le ralentissement de l’économie américaine a pris plus de temps que prévu en raison du maintien d’un soutien budgétaire particulièrement généreux depuis la pandémie qui a neutralisé les effets de la politique monétaire la plus restrictive depuis 20 ans. Au 1er trimestre 2024, la croissance du PIB a ralenti principalement en raison d’une contribution négative du commerce extérieur et des variations de stocks quand les dépenses des ménages ont augmenté de seulement 1,5 %.
La Fed, lors de son comité monétaire de juin, a laissé ses taux inchangés pour la septième fois consécutive, citant des prévisions d’inflation revues à la hausse. Cependant, une inflation sous-jacente plus faible depuis mars 2021 ouvre la porte à une possible deuxième baisse de taux avant la fin de l’année..
En Europe, la Zone euro a échappé de peu à une récession technique et a surpris positivement. La BCE a procédé à une première baisse de taux en cinq ans, espérant ramener l’inflation à 2% d’ici fin 2025, mais sans s’engager sur un calendrier précis. La Banque nationale suisse et la Banque du Canada ont également réduit leurs taux directeurs, tandis que la Bank of England s’est retenue d’agir pendant la campagne électorale au Royaume-Uni.
En Chine, la reprise est à deux vitesses, avec une industrie manufacturière et des exportations en hausse, mais une demande des ménages toujours déprimée. Les autorités ont pris des mesures pour relancer le secteur immobilier, mais les transactions et les prix continuent de baisser.
Le MSCI World a progressé de 2,94 % en euros au deuxième trimestre 2024, grâce principalement aux actions américaines, avec le S&P 500 et le Nasdaq en hausse de 4,70 % et 9,07 % respectivement. En revanche, les actions de la Zone euro ont perdu 3,58 %, avec une chute de 8,85 % du CAC 40, due à l’instabilité politique en France après les élections législatives.
Les marchés émergents ont connu une hausse, notamment en Asie, tandis que les actions brésiliennes ont chuté. Les obligations souveraines de la Zone euro ont également reculé de 1,45 % sur le trimestre, avec un écart de taux entre les obligations françaises et allemandes atteignant un niveau inédit depuis 2012.
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