Florian Castel, SFAF, a rejoint le groupe en 2001 et a travaillé dans l’équipe Equity Financing Trading. Depuis 2004, il travaille en tant que Portfolio Manager chez BNP Paribas Asset Management à Paris.
Analyste/Gérant du BNP Paribas Next Tech et du BNP Paribas Europe Small Cap.
Gérant actions depuis plus de 15 ans, il suit les sociétés Européennes de petites capitalisations.
Il a terminé le CIIA (Diplôme international d’analyse financière ; SFAF) en 2004. Florian a fait ses études à l’ESC Dijon.
Comment se caractérise l’investissement sur les Small Caps et mids caps chez BNP PAM ?
Chez BNP Paribas AM, il y a tout d’abord un vaste univers d’investissement.
En effet, les petites et moyennes capitalisations permettent aux gérants de disposer d’un nombre conséquent de choix dans leur processus de sélection.
Ensuite, c’est une gestion des risques rigoureuse. Cela signifie que la maîtrise de la volatilité au niveau du portefeuille se traduit par des performances moins volatiles que celles de l’indice de référence. L’autre paramètre important, c’est la capacité à capturer les hausses et à amortir les baisses.
Enfin, le dernier point sur lequel nous insistons, c’est un potentiel de marché accru. En d’autres termes, des entreprises européennes offrant selon nous un potentiel de rendement supérieur aux autres marchés mondiaux, des valeurs recherchées par les investisseurs et des cibles potentielles d’OPA.
Comment sont choisies les PME et ETI dans lesquelles les gérants des fonds BNP PME investissent ?
Nos choix d’investissement s’organisent en 3 phases.
Tout débute par les sources d’idée.
Dans le cadre de la sélection des PME et ETI, nous faisons près de 150 à 200 visites/contacts d’entreprises par an.
Dans le même temps, un système d’exclusion est mis en place en se basant sur le pacte mondial des Nations Unies et les politiques sectorielles BNPP en tant que filtre de recherche ESG de premier niveau. Notre conception de criblages nous permet de mieux cibler l’effort de recherche fondamentale.
Puis la sélection se fait sur plusieurs critères.
Nous évaluons le modèle d’affaire de l’entreprise tout en remettant en question sa durabilité. En parallèle, nous nous intéressons à sa croissance grâce à une recherche fondamentale approfondie et exclusive. Puis, nous évaluons les risques associés au dossier d’investissement et évaluons si un manque d’engagement ESG peut peser sur la croissance. Ensuite, nous définissons un objectif de rendement absolu et un prix cible pour chaque cas d’investissement.
Nous mettons également en place une recherche indépendante et une sélection de titre de type Bottom-Up, conçue pour les petites et moyennes capitalisations.
La dernière étape consiste en la construction du portefeuille et le risque de gestion
Nous construisons le portefeuille en respectant strictement les directives du portefeuille. Et nous mettons en place un filtre d’exclusion de :
– Liquidité : les stocks les moins liquides de l’univers d’investissement sont susceptibles de constituer un obstacle à l’évolutivité et à la reproductivité de notre processus d’investissement.
– ESG (premier niveau) : les stocks des industries couvertes par le « Global Compact » des Nations Unies qui ne sont pas en ligne avec les politiques sectorielles (Tabac, armes) sont éliminés.
Sur le long terme, les small caps valent-elles plus que les large caps ?
En premier lieu, faisons un constat en chiffres.
Au cours de sept des douze dernières années – depuis 2008 – l’indice MSCI Europe Small Cap (NR) a surperformé le MSCI Europe (NR).
Sur quatre de ces sept années, cette surperformance était à deux chiffres.
Au cours des cinq années de sous-performance, l’écart n’était qu’à un chiffre.
Donc sur le long terme, les petites capitalisations offrent des rendements supérieurs à ceux des grandes capitalisations.
Concrètement, quels sont les avantages à investir dans les small et mid caps et à soutenir les PME ?
- Premièrement, l’investissement dans les small et mid caps offre une meilleure réactivité. En fait, elles offrent une plus grande capacité à s’adapter aux différentes situations grâce à des circuits de décision plus courts et à des modèles économiques plus simples.
- Deuxièmement, il s’agit aussi d’une option de diversification.
Les petites et moyennes capitalisations fournissent de meilleures opportunités de diversification : l’indice MSCI Europe Small Cap est composé d’environ 1 000 sociétés, les six plus grands pays représentant plus de 75 % de l’indice ; l’indice large cap comprend environ 450 sociétés, dont 4 pays représentent plus de 70 %.
Cela signifie que les petites capitalisations peuvent être utilisées pour accroître la diversification des portefeuilles, aussi bien au niveau géographique que sectoriel. - Pour finir, les small et mids caps ont une capacité d’adaptation aux phénomènes macro-économiques.
D’une part, les petites capitalisations européennes sont moins exposées à la guerre commerciale que les grandes capitalisations.
D’autre part, les petites capitalisations peuvent également offrir aux investisseurs une meilleure exposition à un pays donné, leur permettant ainsi de mieux réagir aux écarts de cycles entre les pays européens. En effet, les grandes capitalisations sont généralement des acteurs internationaux majeurs et par conséquent sont beaucoup plus sensibles aux tendances de la croissance mondiale. Avec les petites capitalisations, il est possible de mettre en place des styles d’investissement défensifs et cycliques.
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